Définition d’un blog : Objet à  vertus partageante (ca se dit???) et thérapeutiques permettant de se redonner le moral en visionnant des instants de bonheur figées par des photos, et permettant de se rendre compte à quel point nos pensées ne devraient pas être comme ça…

Je cite : « Je fais un petit blog. Je déverse ma colère dessus. Lool j’ai l’air d’une suicidée quand je relis. Mais bon ca me fait du bien de lire ce que je pense, ca me fait relativiser. »


Une encre de pensée, de sentiment. Versées, balancées sur une feuille blanche. Plutôt qu’une encre salée versée sur un visage désemparé.

Le flot de sentiment nous submerge parfois tellement qu’on n’est plus capable d’y voir clair. On pleure. On subit. Sans vraiment essayer de comprendre. On est juste la victime de ses sentiments.   

J’aimerai pouvoir  les choisir et non les subir. C’est malheureusement pas possible…
Mais il y a un moyen néanmoins de ne pas les subir de façon passive.

Essayer d’arracher ce qui nous ronge pour le placarder ensuite en face d’un cœur déjà plus vidé de cette souffrance, devant des yeux déjà plus calmes de cet acte.
On a alors en face de nous notre moi souffrant. Et on peut alors commencer à s’aider…Et si on y arrive pas, ce triste jumeau peut être montrer à d’autres, qui peuvent alors tenter à leur tour de l’aider.

[Donc ne vous inquiétez pas des messages postés. Dîtes vous que si vous voulez me comprendre c'est à l'intérieur et que moi ça me soigne par la même occasion. ^^]

Comment continuer alors que tout est fait pour nous ramener dans nos souvenirs? Continuellement…

***
    Démarrage de la voiture.  Radio allumée. Chanson d’amour. Autre chaine. Chanson d’amour. Autre chaine. Chanson d’amour. Radio éteinte.
***
RADIO INTERDITE !!!?



***
Sortie avec des amis. Un couple d’aperçu. Tête tournée. Un autre couple. Nouveau lieu. D’autre couples
***
SORTIES INTERDITES !!!?

Et toutes ces autres petites choses propres à chaque couple, à chaque souvenir…

Des repas fromagers…Une chanson sur laquelle on a fait l’amour…Une sortie de rocade toujours prise pour venir chez toi…Tout les 7 du mois…La saint valentin…Le soir lorsque l’on se couche dans un lit avec pour seul compagnon un vide profond, un gouffre dans le cœur…

Du temps. Du temps. Du temps. J’EN AI MARRE D’ATTENDRE !! Rien ne vient..rien de disparait…A part peut être ma joie de vivre petit à petit…

    Je suis pas forte. J’aurais de la force, j’aurais un cœur en acier j’arriverai à surmonter cette période. Mais il n’est pas en acier, non loin de là…Un acier défaillant alors. Tendre à souhait, qui se transperce facilement. Comment vivre avec une telle mutilation en soi ?
    Je dois m’arracher de toi, de nos rêves, de mes envies. Les plumes arrachées saignent dans ma poitrine. Et des larmes de sang viennent s’écouler sur un visage perdu…
    J’attends presque suppliante un pansement à mes plaies. Seul le temps serait, d’après les dires, délivreur de ce soulagement.  Et s’il ne l’était pas pour moi ? Si je succombais à mes blessures entre au temps…Car la douleur est parfois tellement intenable, que de noires pensées s’offrent à moi…Le sommeil serait tellement plus reposant, amnésique. Se réfugier dans l’oubli éternel…
    Mais il y a des choses que je ne veux pas oublier. Mon rêve d’être une épouse, d’être enceinte, d’être maman…    Mais comment réussir à garder ces rêves alors que je les voyais tellement en toi. Si tu pars, comment faire pour parvenir à les conserver tout de même…
     Il y a des choses que je ne peux oublier. Ma petite sœur, mes parents, mes amis. Toutes ces personnes qui m’ont tant donnés et que je ferai tant souffrir. Ils arrivent à soigner la plaie mais pas assez pour la cicatriser. Le sang continue à couler malgré leur soin, certes moins, mais assez pour me vider peu à peu du bonheur.
    Une lente agonie. L’amour n’est qu’une lente agonie. Tout est fait pour. On nous offre de longs et merveilleux instant de bonheur, tellement intense, tellement vrais. Pour nous les retirer brutalement. Des ailes pour s’envoler au paradis arrachées brutalement pour une descente aux enfers.. Arrachés brutalement par tes propres mains…
    Je m’y serai préparé, je me saurai arraché doucement plume par plume pour que la descente soit moins violente. Mais là elle est trop rapide, trop brutale. Je ne sais pas si je vais y survivre…J’aurais tellement voulu m’y préparé. Mais je n’ai rien vu venir. J’espérais tant, croyais tant en nous. L’amour rend aveugle dit-on…
 
    Et si c’était toi l’aveugle ? Si tu avais tord? Je ne peux m’empêcher d’espérer ainsi. Essayer de retenir en vain les plumes arrachées…Mais plus je pense ainsi, plus les plumes s’arrachent…

    Alors je reste ainsi à vivre, ou plutôt à survivre, avec ma douleur. Je continue ma chute sans en voir la fin. Peut être finirai-je un jour par tomber sur un petit nuage. Un nuage qui arrêtera mon interminable descente et peut être même  qui  réussira à me faire voler sans pour autant avoir d’ailes.
    Car on ne peut retrouver ses ailes perdues, elle seront à tout jamais absentes même s’il restera trace de leur présence passée.
 
    C’est donc dans l’espoir de ce petite nuage que j’accepte de subir cette douleur inévitable…

 
Qui suis-je ?

    Il y a tant de réponses possibles…

    Je suis une terrienne, plus précisément un mammifère femelle. Je fais partie de l’espèce des humains.  Et que fais je dans la vie? Eh bien comme tout le monde je vis, ou survis par moment, cela dépend. 
    Comme dans tout cycle de la vie, il y a des proies, des prédateurs qui sont eux même proies et le cercle continue sa boucle…Ainsi je suis le prédateur du chocolat et autres petite choses sucrées (hmmm miam miam ) et la proie de la vie. Car quel plus grand prédateur que la vie. Imprévisible, riche en bonheur autant qu’en malheur. La vivre est une chose extraordinaire quand on y pense.

    Les terriens mammifères humains ont l’habitude d’attribuer  des noms à leur descendance. Mon dénominatif est donc Estelle.

    En quoi consiste la vie d’une Estelle? La Estelle a presque tout les jours un rituel appelé étude de psychologie. Il consiste à essayer de comprendre son espèce et par la même occasion soi même.
    Un autre de ses rituels consiste à servir sur un plateau de la nourriture bien fraîche à la meute de son espèce. Il existe divers rituels répondant à cette description, celui là porte le nom de Quick !
    Comme on dit jamais deux sans trois, donc troisième et dernier rituel : la garde des plus petits de la meute.


              Mais qui est le mieux placé de soi même ou d’autrui pour répondre à la question « qui suis je »?  Alors je vous pose la question, qui suis-je ?